Comment réaliser un jardin écologique ?

Si, a priori, le jardinage est en soi écologique, c’est pourtant rarement le cas.

Pour avoir un jardin véritablement écologique, il faut non seulement opérer un retour aux sources, comme les jardins des anciens, mais parfois faire une volte-face dans le choix des plantes et légumes, la taille des arbres, les soins, l’arrosage…

L’écologie au jardin est un véritable état d’esprit environnemental, à l’écoute de ce que nous dit la terre, la pluie ou le sol…

Mais les gens restent encore confus sur la manière de gérer ce type de jardin. Au point de ne pas toujours faire la distinction entre « jardin bio », « jardin perma » ou « jardin écologique ».

Définition du jardin écologique

Un jardin écologique est un jardin respectueux de l’environnement, aménagé et entretenu dans le respect de la biodiversité, sans recours à des produits chimiques et au rythme des saisons !

Jardin écologique, permaculture, jardin respectueux de la biodiversité, jardin naturel…Même si on utilise différentes expressions, l’objectif est le même.

La première chose à retenir est donc celle-ci : l’aménagement du jardin écologique est un engagement.

L’agriculture et le jardinage « bio » sont des techniques de jardinage sans engrais ni pesticides chimiques. Ce qui ne veut pas dire qu’ils n’utilisent aucun produit ni que ces produits même naturels ne sont pas toxiques ou pas tout à fait respectueux de l’environnement (tout est poison, c’est une question de quantité).

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Et quand bien même ces produits sont « bio », le jardin est-il émetteur de surconsommation d’eau ou d’électricité ? A-t-on eu recours à des gaz à effet de serre pour transporter des plants ou matériaux jusqu’au jardin ? La question est plus complexe qu’il n’y paraît.

La permaculture maintenant, ou le jardinage écologique (à la différence de biologique) est davantage une vision du jardinage qui cherche à rééquilibrer et renforcer l’écosystème qui soutient et nourrit les plantes, les microorganismes, la faune, les auxiliaires de jardin… Pour que le jardin se suffise à lui-même.

Cela commence par rendre au sol la qualité qu’il a perdue après des décennies de pesticides, herbicides, cuivre (bouillie bordelaise), pollution et autre appauvrissement.

Un sol de bonne composition organique, vivant, riche, capable de retenir l’eau et les nutriments, avec des microorganismes actifs, suffit à la croissance saine des plantes.

Des plantes vivaces, que l’on n’a pas à replanter chaque année, adaptées au climat et autochtones, trouvent naturellement leur place et produisent mieux dans un jardin naturel et écologique.

Une taille douce et raisonnée, voire une absence de taille avec le choix d’arbres, plantes et arbustes adaptés, évitera les traumatismes et blessures qui fragilisent les végétaux.

Les bons insectes au bon moment, les lombrics, les taupes, les coccinelles, les oiseaux, les chauves-souris… font d’excellents auxiliaires au jardin ! Pourquoi se priver de leur aide ? Pourquoi utiliser des pesticides alors que les prédateurs déjà présents font très bien ce travail de régulation ? À condition de ne pas les chasser à leur tour !

Certains nuisibles, champignons ou maladies sont inévitables (la nature a horreur du vide  comme dit le dicton) : pourquoi vouloir les éliminer à tout prix alors qu’il suffit de les maintenir à un niveau acceptable ou de les contenir, voire de les utiliser ?

La rotation des cultures au moment de dessiner le plan de jardin écologique et un assainissement réfléchi permettent de ne pas appauvrir la terre et d’empêcher certaines maladies.

Doit-on absolument exiger de notre terre l’impossible pour cultiver des figuiers ou des oliviers en Normandie ?

Le jardinage écologique revient à l’idée qu’un jardin travaille avec la nature et pas contre elle.

L’écojardinage permet une relation durable, douce, progressive et respectueuse entre le jardinier et son jardin. La permaculture est holistique. Elle vise à retrouver l’interdépendance naturelle des écosystèmes où chaque élément vient subvenir aux autres.

Mais attention, ne croyez pas qu’il suffise de laisser simplement votre jardin livré à lui-même pour qu’il soit écologique ! Vous n’obtiendrez alors qu’un jardin sauvage conquis par les plus forts et les plus dominants, pas forcément les plus bénéfiques.

Vous devez d’abord recréer tout ce qui a disparu (flore et faune) et le remettre sur de bons rails. Et cela représente beaucoup de travail.

Les éléments du jardin écologique

Dans le jardin en permaculture, on retrouve :

  • de l’engrais vert à enfouir : prêle, moutarde…
  • de la paille ou du paillis 100 % biodégradable pour protéger vos plantations du froid et de la chaleureuse
  • des adventices utiles : pissenlit, plantain, bourrache, orties, prêle…
  • des bandes de potager en lasagne
  • des haies qui servent de refuges pour de nombreuses espèces
  • des nichoirs, abreuvoirs, abris de hérisson et hôtels à insectes
  • des plantations locales, adaptées au climat et au sol
  • des plantes compagnes ou répulsives
  • des prairies sauvages de coquelicots, bleuets, graminées…
  • des zones libres et sauvages que les auxiliaires sont réinvités à conquérir
  • du mobilier de jardin de récupération et protégé contre les intempéries avec des huiles naturelles
  • du mulch et de l’herbe coupée haute
  • un point d’eau, de récupération des eaux pluviales ou de mini-lagunage naturel
  • un poulailler
  • un tas de compost ou de fumier
  • une cabane à outils avec zéro pesticide ou herbicide et zéro engrais

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La technique permaculture du potager en lasagnes

L’une des techniques les plus populaires de la permaculture au jardin est la technique du potager en lasagne.

Il s’agit d’un substrat créé en superposition de couches de matériaux compostés. On parle aussi de culture en mille-feuille.

La lasagne se fait généralement soit en butte soit dans un carré potager en bois.

  1. Une couche de cartons bien serrés et si possible sans encre. Du plus épais au plus fin.
  2. Une couche de fumier.
  3. Une couche de matière verte, sur 5 à 8 cm d’épaisseur environ (tonte, feuilles vertes, déchets verts de cuisine…)
  4. Une couche brune de matière sèche : paille, branchages broyés…
  5. Alternez ensuite plusieurs couches de matières verte et brune.
  6. Terminez par une fine couche de terreau (5 cm) ou de compost bien mûr.
  7. Arrosez très généreusement.
  8. Laissez décomposer 1 mois avant de planter.

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Le jardin écologique : où et pour qui ?

Le jardin écologique est un jardin qui peut se faire absolument partout : aussi bien en micro jardin urbain, petit jardin écologique ou de terrasse qu’en agriculture (permaculture).

Que vous ayez le temps ou non, l’espace ou non, le jardin écologique est une option possible si vous avez à cœur de respecter la nature, d’encourager la biodiversité et d’appliquer au jardin une gestion raisonnée.

Avantages et inconvénients de mon jardin écologique

  • Accueille la biodiversité
  • Adaptable à toutes les échelles
  • Durable
  • Écologique
  • Économique
  • Peu d’entretien
  • Travaille avec la nature
  • Ne permet pas d’avoir des résultats sophistiqués de jardin à la française ou avec des espèces exotiques
  • Les récoltes sont moins « belles », mais plus saines

Les plantes du jardin écologique

Plus que dans n’importe quel autre type de jardin, pour le jardin écologique vous devez choisir vos plantes avec soin. Autochtones ou adaptées au climat local et à la nature du sol, utiles à l’écosystème, compagnes entre elles, des arbres qui ne nécessites pas ou peu d’élagage, des plantes des mellifères, des aromatiques et des répulsives, des engrais verts (trèfle, phacélie, vesce…)

Dans votre plan de jardin dédié à la permaculture, prévoyez la rotation des cultures, ou les plantes intercalaires : si une variété identique est toujours cultivée au même endroit, cela va appauvrir le sol des nutriments de prédilection de cette variété. Les maladies et les nuisibles sauront où s’installer d’une année sur l’autre.

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Acceptez d’avoir des plantes moins jolies, des fruits et légumes plus petits et moins esthétiques. C’est cela aussi le respect de la nature.

Quelques exemples :

  • Ammi « Casablanca » (Ammi visnaga « Casablanca ») : mellifère
  • Aster « Rubis Adoué » (Aster novae-angliae ‘Rubis Adoué’) : rustique et résistant à l’oïdium
  • Capucine « Cobra » (Tropaeolum majus ‘Cobra’) : détourne les pucerons des tomates ou fruitiers
  • Centaurée bleuet ou Barbeau (Centaurea cyanus) : attire les pollinisateurs
  • Ciste « May Snow » (Cistus x obtusifolius ‘May Snow’) : adaptée aux sols pauvres et secs
  • Consoude « Bocking 14’ (Symphyrum ‘Bocking 14’) : pour un purin de consoude qui fait des merveilles anti parasitaires et anti maladies, mais également comme engrais
  • Dracocéphale de Moldavie (Dracocephalum moldavicum) : mellifère
  • Eupatoire “Gluttball” (Eupatorium maculatum ‘Glutball’) : draine les sols humides
  • Hysope à fleurs blanches (Hyssopus officinalis ‘Alba’), lavande ou myosotis  :  repoussent les parasites, plantés au pied des autres cultures.
  • Lavande “Dutch” (Lavandula x intermedia ‘Dutch’) : mellifère et utile aux oiseaux qui se nourrissent des graines de la lavande, et font leurs nids avec ses tiges
  • Micromérie de Grèce citronnée (Micromeria graeca) : attire les insectes auxiliaires et coccinelles
  • Miscanthus géant (Miscanthus “Giganteus”) : brise vent naturel et paillis idéal une fois broyés
  • Œillet d’Inde “Bonita Boléro” (Tagetes patula “Bonita Boléro”) : fait fuir les parasites, piège les nématodes des tomates
  • Phlomis (Phlomis x cytherea) : barrière anti-mauvaises herbes grâce à, ses feuilles, qui, en se décomposant, ont un pouvoir antigerminatif
  • Tournesol “Irish Eyes” (Helianthus ‘Irish Eyes’) : pour nourrir les insectes et les oiseaux et offrir de l’ombrage
  • Verveine nodiflore (Phyla nodiflora) : peut remplacer le gazon là ou la pelouse ne pousse pas
L’écopâturage : la vraie tondeuse écologique


Des chèvres et autres herbivores au jardin brouteront votre herbe et s’occuperont volontiers de l’entretien de votre jardin. De plus en plus de parcs publics optent d’ailleurs pour cette méthode économique et écologique qui permet d’éliminer l’empreinte carbone de l’entretien de pelouse.

Ils arracheront vos mauvaises herbes et seront parfaits si vous avez des pans de terrain escarpé.

Les ovins ont également un excellent impact sur la biodiversité, qui peut augmenter jusqu’à 40 %.

Sachez également que les poules apporteront un engrais naturel au sol avec leurs fientes, en plus de débusquer les limaces et autres nuisibles.

Attention cependant : les chèvres broutent à peu près tout. Protégez vos massifs avec une petite clôture ou des obstacles naturels.

Veillez au bien-être de ces animaux à déployer sur une vaste zone et soignez-les bien. En adoptant un animal de réforme, vous ferez une bonne action.

Les accessoires du jardin écologique

  • Pour votre mobilier de jardin écologique, votre déco ou vos clôtures, il vous faudra faire un choix de matériaux pertinent. Hors de question de recourir au plastique dans un jardin écologique !
  • Vos accessoires de jardin écologique seront en cohésion avec l’esthétique globale et naturelle de votre jardin. Avoir des accessoires de jardin trop sophistiqués type gazebo de roses ou une allée en topiaire serait par exemple en décalage.
  • Les objets que vous placez dans votre jardin seront sans danger pour les microorganismes, insectes et petite faune.
  • Utilisez du bois de récupération non traité, mais résistant (badigeonnez tous les 6 mois un mélange huile de lin et essence de térébenthine) pour votre cabane de jardin ou votre mobilier. De préférence, optez pour du bois extrait des forêts françaises, certifiées PEFC pour leur gestion durable.
  • Vous pouvez bien entendu utiliser de la pierre, des galets, des graviers, de la brique, des plessis de noisetier pour aménager votre jardin écologique.
  • Les “matériaux écologiques” sont issus de ressources renouvelables peu énergivores et ne générant pas de déchets toxiques en fin de vie. À ce titre, le béton est donc non écologique. La pierre reconstituée non plus. Le béton végétal fabriqué à partir de chanvre, de roche volcanique et d’un liant à la chaux fera un remplaçant de grande qualité.
  • Si un éclairage est nécessaire, veillez à le limiter à la zone repas ou patio de votre jardin : la lumière la nuit déséquilibrerait le rythme naturel de la faune. Optez par exemple pour des spots à leds solaires.
  • Si vous avez besoin de peintures ou enduits, des produits naturels à base de chaux seront préconisés.
  • Utilisez des gabions remplis partiellement de terre : ils se couvriront facilement de joubarbes ou sempervivum et feront des murs végétaux sans entretien dans votre jardin écologique.
  • À l’heure du recyclage et de l’anti-gaspillage, donnez une seconde vie à vos objets et optez pour l’upcycling et la déco récup : bouteilles, bocaux, vieilles boîtes en métal, boîtes de conserve, paniers, pots à lait…
  • Recyclez des caisses en bois ou traverses paysagères pour constituer des potagers surélevés : elles seront parfaites pour faire une culture en lasagne.
  • Recyclez vos vieilles fenêtres ou vitrines en mini serres de jardin.

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Une piscine écologique ou bassin naturel

La piscine écologique a elle aussi le vent en poupe. Le bassin naturel est une piscine sans produits chimiques, qui utilise certains végétaux pour la filtration.

La piscine naturelle est composée de trois zones : une zone de baignade, une zone de filtration avec des plantes assainissantes (lagunage) et dépolluantes et une zone de régénération.

Les multiples bassins où l’eau circule l’empêchent de stagner et évitent de recourir à des produits polluants et irritants.

Il faut simplement veiller à un entretien de ramassage des déchets végétaux et des parois en pierre ou en résine naturelle ainsi qu’au remplacement de plants de filtration.

Les bassins naturels s’adaptent bien aux hivers rigoureux et vieillissent plutôt bien. On trouve maintenant des spécialistes des piscines écologiques partout en France.


Bonus : la piscine naturelle n’est pas soumise à la taxe d’habitation et à la taxe foncière.

Inspirez-vous : jardins écologiques célèbres

Quoi mettre dans un compost ?

L’un des principes fondamentaux du jardin écologique est qu’il vaut mieux nourrir le sol que nourrir la plante.
Pour cela on utilise des engrais verts ou plus généralement du compost.

Voici ce que vous pouvez mettre au compost :

  • Herbe
  • Tiges et petites branches coupées
  • Feuilles et autres débris naturels
  • Végétaux secs ou morts
  • Pelures de fruits
  • Coquilles d’œufs
  • Fruits et légumes pourris ou abîmés
  • Thé (sans le sachet)
  • Café
  • Journaux, papiers et cartons déchirés en petits morceaux
  • Litière végétale pour chats (sans les excréments)
  • Urine
  • De l’eau
  • Un peu de sucre pour activer le compost

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Y a-t-il une réglementation pour la réalisation d’un jardin écologique ?

Oui. Depuis le 1er janvier 2019 et la loi Labbé, vous ne pouvez plus acheter, utiliser et stocker de produits phytosanitaires de synthèse (herbicides et pesticides).

Les seuls produits dorénavant utilisables par les jardiniers amateurs sont les produits de biocontrôle, les produits utilisés en agriculture biologique et portant la mention EAJ (Emploi Autorisé au Jardin) et les produits à faible risque.

Dans le cas de politiques locales de lutte antiparasitaires, les produits préconisés contre les infestations de nuisibles par arrêté préfectoral (protection du palmier, du buis, de la vigne…)

Cela s’applique à tous les types de jardins particuliers.

Comment construire un jardin écologique en 16 étapes ?

Le jardin écologique s’adapte à ce qui existe, donc vous n’aurez pas à faire de terrassement ou de révolution structurelle sur votre terrain. En revanche il vous faut lister l’existant et étudier ce que vous pouvez en tirer…

  1. Listez les ressources : climat, qualité de la terre, analyse du sol, ressources en eau (récupération d’eau de pluie…), plantes vivaces sur place, structures existantes, haies…
  2. Investissez dans des outils solides et durables. Ils sont un peu plus chers, mais c’est ça aussi l’écologie : des outils qui durent.
  3. Faites des associations de plantes compagnes.
  4. Listez les adventices à garder et protégez les.
  5. Gardez un coin “sauvage” et disposez des abris pour la faune.
  6. L’eau est un élément majeur. Installez des collecteurs pour l’arrosage.
  7. Installez le coin compost à l’ombre.
  8. Préparez une réserve de paillage ou fabriquez votre BRF (bois raméal fragmenté) : broyez les branches de petit diamètre fraîchement coupées et épandez-les sur le sol la saison suivante. Cela agit comme un engrais très riche.
    Préparez votre potager en lasagnes.
  9. Préparez le sol sans le retourner ! Supprimez le bêchage : la grelinette ou la griffe de jardin font des merveilles pour aérer et ameublir la terre. Aérez simplement les couches supérieures et ajoutez du compost ou des engrais verts dans le trou de plantation (prêle, ortie, moutarde…).
  10. Choisissez les espèces indigènes de votre région. Apportez de la diversité en variant les espèces végétales. Placez chaque plante dans des conditions optimales d’ensoleillement, exposition au vent et nature du sol…
  11. Introduisez des larves utiles au jardin, comme les larves de coccinelles qui se chargent de dévorer les pucerons.
  12. Prévoyez un stock de bacilles utiles : le Bacille de Thuringe est une bactérie naturelle, inoffensive pour l’environnement et qui permet de lutter contre plusieurs parasites (teignes, chenilles, tordeuses, mineuses).
  13. Bannissez la bouillie bordelaise au profit de savon noir, bicarbonate de soude, cannelle, solution à base de lait…
  14. Si besoin, recourez à des engrais organiques : guano, algues, tourteau de ricin…
  15. À la longue, apprenez à bouturer, greffer et multiplier les plantes pour renouveler chaque année les fleurs et légumes du jardin à moindre coût.
  16. Récoltez vos propres graines.

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Prix de la réalisation d’un jardin écologique

La conception d’un jardin écologique est économique, c’est d’ailleurs ce qui le caractérise.

Pensez aux économies que permet de réaliser un jardin géré en permaculture :

  • Bien connaître son sol : entre 50 et 100 € d’économies par an en végétaux perdus ou qui ne reprennent pas…
  • Faire son propre compost : 20 € d’économies par an
  • Pailler avec les résidus de tonte et broyage : 30 € d’économies par an
  • Privilégier les pesticides naturels : entre 30 € et 50 € d’économies par an
  • Récupérer l’eau de pluie : 70 € d’économies par an