Elagage d’arbre : techniques, prix et obligations (2024)

Si certains jardiniers amateurs n’hésitent pas à manier le sécateur, il peut parfois être intimidant de réduire un arbuste ou une plante à laquelle on tient. De là à s'armer d'une scie ou d'une tronçonneuse pour élaguer soi-même un arbre...

La meilleure précaution pour éviter de faire plus de mal que de bien est avant toute chose de se renseigner et de consulter les périodes, méthodes et techniques de taille appropriées.

Ce sont les informations que nous partageons avec vous dans ce guide complet de la taille et de l’élagage.

comment élaguer

Quand faut-il élaguer ?

On n’élague pas un arbre n’importe quand. Si vous coupez les branches en pleine période de montée de sève, ou lorsque l’arbre est le plus sensible au gel et à l’humidité., vous signez presque à coup sûr son arrêt de mort.

Chaque taille, et chaque essence doivent être taillées à la bonne période. Voici quand :

  • En hiver, période de la dormance : tout se fige.
  • Au printemps c'est la saison de l'abondance
  • En Eté , c'est la saison de production, l'arbre commence à faire des réserves pour l'hiver
  • En automne, saison de transition l'arbre se prépare à l'hiver et perd ses feuilles.

Quelle est la meilleure saison pour élaguer ?

Comme tout être vivant, l’arbre connaît quatre saisons :

SAISON

Cycle arbre

Bourgeons

Fleurs

Feuilles

Fruits

Action

PRINTEMPS

Renouveau


L’arbre recommence à puiser des nutriments et des minéraux dans le sol par ses racines, ce qui provoque la montée de sève

Débourrage des bourgeons

Explosion de la floraison

Éclosion des feuilles


L’arbre est plus sensible au froid ou aux gelées subites (« Saints de Glace »)

Les fruits se forment juste après les fleurs


L’arbre va naturellement éliminer le surplus de fruits qu’il ne pourra pas nourrir

Taille de fructification et éclaircissement le plus tôt possible après la floraison pour limiter le nombre de fruits sur l’arbre réduire la compétition

ÉTÉ

Accumulation des réserves d'eau et de nutriments

Fin de formation des bourgeons

Hormis quelques espèces ornementales, le plus gros de la floraison est passé

Les feuilles permettent à l’arbre d’accumuler les réserves nutritives indispensables à son développement, ainsi que la photosynthèse

La canicule est un risque important de sécheresse

Période de récolte 

Taille régulière des fleurs fanées ou fruits momifiés


Lorsque les précipitations sont insuffisantes (sécheresse), arroser et limiter le développement des mauvaises herbes qui entrent en concurrence pour l’eau

AUTOMNE

Repos végétatif


La sève reste dans le bois, mais l’arbre n’en fabrique plus

Les bourgeons se mettent en état de dormance

Pas de floraison

Les feuilles des arbres caducs changent de couleur et finissent par tomber (dégradation de la chlorophylle).

Dernières récoltes


Récolte des graines

Tant qu’il ne gèle pas, c’est le moment privilégié pour planter ou tailler

HIVER

Dormance hivernale


La sensibilité au gel et aux attaques parasitaires ou champignons (moisissure) est importante

Dormance

Dormance

Floraison des arbres à chatons

Les fruits momifiés doivent absolument être retirés, au risque d’accueillir des maladies

Les arbres les plus fragiles doivent être rentrés sous serre ou protégés par un voile d’hivernage

La taille des arbres en automne et avant la fin du printemps est le réflexe le plus naturel, car il est préférable d’élaguer les arbres en dehors de la période active de montée de sève et de création des bourgeons.

On profite de la période de dormance pour tailler si nécessaire.

La taille d’entretien devrait dans la mesure du possible se limiter aux arbres fruitiers qui en ont besoin, ou aux arbres dont la situation le nécessite.

On taille toujours hors gel et hors pluie.

En résumé et de manière très synthétisée :

  • on élague à l’automne pour préparer au gel et intervenir sur les branches problématiques ou les arbres fruitiers
  • on élague au printemps pour renforcer la floraison/fructification chez certaines essences

Calendrier de l’élagage

Tableau des principales périodes d’élagage des arbres et arbustes

 

Mois

Type d'élagage

Essences concernées

Quand tailler une albizia ?

Février - Mars

Taille à la sortie de l’hiver

Arbustes
Arbres d’ornement à floraison estivale : abelia, ciste, seringat, hibiscus, etc.

Quand élaguer un platane ?

Mars - Avril

Juste après la floraison





Taille d’entretien en période de montée de sève

Arbustes
Arbres d’ornement à floraison hivernale ou printanière (camélia, sumac…)

Feuillus (Hêtre, Aulne, Charme, Marronnier, Peuplier, Orme, Bouleau blanc, Chêne, Platane…)

Quand élaguer un cerisier ?

Août - Septembre

Taille effectuée après les récoltes

Arbres fruitiers à noyaux : Cerisier, Abricotier, Prunier, Pêcher, Olivier…

Quand élaguer un chêne ?
Quand élaguer un bouleau ?
Quand tailler un prunus ?

Octobre - Décembre

Taille de formation en période végétative


Toute l’année sauf en période de montée de sève (à éviter)

Feuillus (Hêtre, Aulne, Charme, Marronnier, Peuplier, Orme, Bouleau blanc, Chêne, Platane…)

Arbres résineux et conifères (Cèdre, Séquoia, Cyprès, Pin Douglas, Épicéa, Pin, Thuya…)

Quand élaguer un noyer ?

Novembre - Avril

Taille avant la montée de la sève

Arbres fruitiers à pépins (Poirier, Pommier, Oranger, Citronnier…)

Quand tailler les arbres et arbustes dépend des régions, selon les climats !


Climat doux : la période est généralement avancée au printemps et retardée à l’automne.

Climat froid : la période d’élagage est retardée au printemps et avancée à l’automne.

Comment bien élaguer un arbre ?

Un bon élagage est un élagage doux, préventif et d’entretien. Il est fait régulièrement si l’essence le nécessite et si l’élagage est un impératif : si votre arbre est esseulé dans un grand parc, sans danger pour lui-même ni autour de lui, laissez-le en paix et se développer naturellement.

Outre les dangers de l’élagage pour les arbres eux-mêmes (mauvaise cicatrisation, dépérissement…), l’élagage présente de nombreux dangers pour celui qui le pratique, qui ne doivent pas être pris à la légère.

Comment rabattre un prunus ou comment élaguer un érable n’ont pas vraiment de réponse commune. Chaque type de taille et chaque essence a ses propres règles en matière d’élagage.

C’est pour cette raison que nous vous proposons des guides d’élagage complets, selon le type d’arbre :

Besoin d'un jardinier pour votre jardin ?

Équipement de l'élagueur

Équipement de Protection Individuelle (ÉPI) de l’élagueur est indispensable.

Au minimum :

  • casque de sécurité
  • lunettes anti projections
  • veste et pantalon de protection anti coupures
  • gants anti coupures
  • chaussures de sécurité

Matériel de grimpe pour l’élagage

Comment élaguer un arbre haut ? Si c’est un feuillu que la nacelle ne permet pas de pénétrer son houppier, pas d’autre choix que de grimper en hauteur pour procéder à l’élagage (pour les personnes habituées à ce genre de travaux seulement ! Hauteur et tronçonneuse font rarement bon ménage !)

  • matériel d’escalade et harnais aux normes
  • ligne de vie
  • longes
  • cordes
  • mousquetons
  • griffes d’élagage
  • etc.

Quelles branches couper  ?

Pour un rabattage : les branches extérieures/dirigées vers l’extérieur.
Pour un éclaircissage : les branches qui se gênent ou se croisent, les branches qui asphyxient le cœur du houppier, les branches qui poussent verticalement.
Pour un élagage préventif : les branches en surplus, fragiles, mortes ou malades, les branches les plus basses.

Pour avoir une idée de ce que doit être une taille d’entretien sur de bonnes bases : Comment élaguer un arbre vidéo

Ne montez jamais seul dans un arbre ! Une deuxième personne doit toujours être présente pour vous porter secours en cas d’accident.

Peut-on élaguer soi-même un arbre ?

Rien n'interdit d’élaguer soi-même votre ou vos arbres.

Faites appel à votre jugement et votre bon sens : si la cime est à 2,50 m et les branches font jusqu’à 5 cm de diamètre, l’élagage est à votre portée, pour peu que vous preniez le temps de vous informer sur les méthodes et précautions à prendre.

Si l’élagage suppose de monter sur une échelle, une nacelle ou de grimper, et que le diamètre des branches dépasse 15 cm et suppose le recours à une tronçonneuse ou la sécurisation de branches lourdes, ou si l’élagage présente des défis importants (haubanage, redressement, maladie, proximité d’infrastructure, essence fragile…) vous avez tout intérêt à confier l’élagage à un pro.

Les risques liés aux travaux d’élagage

Ce n’est pas sans raison si les travaux d’élagage sont techniquement assimilés aux travaux de bûcheronnage : l’équipement, le matériel et les dangers sont souvent les mêmes.

La plupart des accidents d’élagage concernent des personnes non qualifiées pour ce type d’intervention.

En plus des risques évidents de coupure et de chute, les travaux d’élagage effectués au voisinage de lignes électriques aériennes exposent les travailleurs a des risques d’électrisation voire d’électrocution. (les branches humides de sève sont conductrices).

Les travaux d’élagages sont en effet des travaux à haut risque, sachant qu’ils combinent risques naturels (vent, visibilité, hauteur…) et de risques liés à l’emploi de machines coupantes.

Un équipement de protection adapté est indispensable, ainsi que des pratiques gestuelles appropriées, une organisation rationnelle du chantier d’élagage, ainsi que le recours à des techniques d’élagage éprouvées par une bonne connaissance et un savoir-faire acquis lors de formations.

Chaque arbre est différent, imprévisible, tout comme le terrain sur lequel ils poussent. Sans compter les frelons, les guêpes…

Voici pourquoi seuls des professionnels ayant reçu la formation appropriée peuvent utiliser une tronçonneuse spécialement conçue pour l’élagage et la taille de la cime des arbres (ou houppier) en haut d’un arbre.

Le métier d’élagueur : pourquoi confier son élagage à un professionnel

Au-delà de l’aspect sécuritaire, l’autre savoir-faire de valeur de l’élagueur est sa connaissance des arbres et de leur développement, de leurs besoins et soins.

L’exercice de cette profession est conditionné par l’obtention du certificat de spécialisation « taille et soins aux arbres », accessible après un CAP ou un Bac Pro du domaine agricole, un diplôme en espaces verts ou expérience significative d’un an.

Cette formation spécialisée forme au métier de grimpeur-élagueur. Elle permet de réaliser des opérations techniques de taille en hauteur, d’abattage ou de soins aux arbres.

Les différents établissements de formation des élagueurs et élagueurs-grimpeurs mettent l’accent sur une charte de la qualité de la formation en élagage pour les entreprises du paysage. Elle fait de l’élagage une spécialité qui nécessite de bien maîtriser de nombreuses compétences.

Parmi les taches techniques auxquelles l’élagueur est spécifiquement formé :

  • Analyse préalable à l’intervention : attentes du client, identification de l’arbre (genre, espèce, hauteur, circonférence, quantité de sujets à traiter), fonctions de l’arbre ou des arbres (ornement,
    récréation, production, protection, écologie…), type de plantation (isolé, groupé, aligné), contexte (site urbain, voirie, ronds-points, parking, parc, site rural…), historique de l’arbre et conditions de
    croissance, impact de l’intervention sur l’arbre et son environnement.
  • Diagnostic physiologique et sanitaire de l’arbre : âge, vigueur, croissance, port, architecture, déformations, tenue mécanique, maladies, parasites, branches mortes en suspension…
  • Identification des conditions d’intervention : contraintes techniques et environnementales pouvant
    impacter le déroulement du chantier, analyse des risques encourus par les arbres pour eux
    -mêmes (accélération du vieillissement), des risques liés à la présence des arbres pour les
    personnes et les biens, des risques professionnels liés au chantier…
  • Préparation du chantier : zone de sécurité (information, balisage), matériel conforme à la réglementation, matériel de secours, repérage des arbres, choix du moyen d’accès au houppier (nacelle, corde…), le cheminement du matériel et des équipements nécessaires.
  • Accès au houppier et déplacements dans l’arbre, ancrage de la ligne de vie…
  • Élagage conformément à l’état et aux besoins de l’arbre et en fonction des objectifs (taille
    de formation, taille d’entretien, taille architecturée, tailles sanitaires…), en fonction des différentes
    contraintes.
  • Démontage : rétention des branches si nécessaire, broyage, débitage et évacuation des déchets végétaux.
  • Abattage et rognage de souche ou dessouchage si nécessaire.

Matériel d’élagage

En fonction de la taille des branches à couper (si vous devez élaguer des branches de plus de 15 cm de diamètre, vous faites courir un risque significatif à l’arbre : laissez ce travail à un professionnel qui pourra juger de la nécessité de couper ou non une grosse branche, possiblement charpentière) vous devrez utiliser des outils différents :

  • sécateur
  • cisaille
  • perche télescopique d’élagage
  • scie d’élagage ou scie égoïne
  • tronçonneuse

Quel que soit le matériel d’élagage que vous utiliserez, il doit être affûté, désinfecté, entretenu et aux normes.

  • Le matériel indispensable à l’élagage : liste complète

Le travail et les spécialités du bûcheron

bucheron

Pourquoi faire appel à un bûcheron ?

Dans l’univers du jardin, on aime la douceur, le geste lent et écologique dans le respect et la contemplation de la nature.

On a même, lorsque vient le moment de tailler ou d’élaguer, une certaine réticence à blesser un arbre…

Des idées qui contrastent avec l’univers un peu « brutal » et radical du bûcheronnage ?

Pas tant que ça.

D’abord c’est mal connaître le métier de bûcheron.

Évidemment si votre jardin n’est qu’une petite parcelle plantée de potager et de quelques délicates plantes fleuries, le bûcheron ne vous sera pas d’une grande aide.

Mais un bûcheron ne fait pas que couper des arbres. C’est un professionnel de la coupe des arbres et qui connaît sur le bout des doigts la gestion et la santé des arbres.

Le bûcheron assure :

  • l’analyse de la santé de vos arbres
  • l’inventaire de vos arbres
  • la coupe des arbres
  • la gestion des parcelles forestières
  • l’élagage des spécimens les plus importants
  • le dessouchage
  • la prévention des incendies
  • l’affouage
  • le reboisement de parcelles
  • le débitage de votre bois de chauffage
  • le débardage

Si vous avez une parcelle forestière ou la chance d’avoir un grand terrain planté de vieux arbres, il sera à même de vous donner des indications sur la santé de vos arbres et vous indiquer lesquels doivent être coupés pour privilégier la croissance de leurs voisins.

Qui est le jardinier bûcheron ? Quelles sont ses certifications ?

Ce travail nécessite de bonnes connaissances des règles de la sylviculture.

Un bûcheron doit évidemment avoir une excellente condition physique et un bon sens de l’orientation en forêt.

Il lui faudra une grande dextérité dans le maniement d’engins très dangereux et lourds et une excellente connaissance des règles de sécurité.

Les études et diplômes menant au métier de bûcheron

Voici une liste non exhaustive : 

  • BTS agricole Gestion forestière.
  • Bac pro GMNF (gestion des milieux naturels et de la faune)
  • Bac pro Forêt
  • BP Responsable de chantiers forestiers
  • BPA Travaux forestiers spécialité conduite des machines forestières
  • BPA Travaux forestiers spécialité travaux de bûcheronnage
  • BPA Travaux forestiers spécialité travaux de sylviculture
  • CAPA Entretien de l’espace rural
  • CAPA Travaux forestiers
  • Certificat de spécialisation arboriste élagueur

Salaire d’un bûcheron

Le bûcheron est soit salarié de l’Office national des forêts (ONF),d’une scierie, d’une collectivité territoriale ou d’un groupement de propriétaires privés, soit entrepreneur indépendant payé à la tâche.

En tant qu’entrepreneur, le bûcheron aura une meilleure rémunération, mais en tant que salarié il ne pourra guère espérer mieux que leS.M.I.C. Son salaire peut être augmenté s’il conduit des engins de chantier.

Avec l’expérience, le salaire d’un bûcheron en fin de carrière peut être un peu plus intéressant lorsque le professionnel devient responsable d’exploitation forestière.


Les tarifs pour les interventions de bûcheronnage

Le tarif d’un bûcheron se définit normalement au stère de bois coupé :

  • environ moins de 10 € le stère pour les feuillus
  • généralement plus de 12 € pour les résineux

Les autres opérations (élagage, débardage, diagnostic…) ne sont pas soumises à des grilles tarifaires et sont librement fixées par l’entrepreneur.


Les différences entre bûcheron et garde forestier

Quel est le rôle d’un garde forestier ?

Le garde forestier est généralement salarié par les collectivités territoriales, les groupements de propriétaires privés ou l’ONF et les grands parcs naturels pour patrouiller dans la forêt et les parcs naturels.

Sa mission principale est de veiller à la protection de la nature (faune et flore) et de prévenir les incendies de forêt. Elle peut également être de veilleur aux intérêts des propriétaires contre le braconnage, la pollution, la coupe de bois illicite, la cueillette d’espèces protégées…

On parle aussi de garde-chasse particulier ou de garde des bois et forêts particulier dans le secteur privé.


Quel est le salaire d’un garde forestier ?

Selon l’INSEE, les agents techniques forestiers gagnent en moyenne 28 000 euros brut par an.


Comment devenir garde forestier ONF ?

En France, la plupart des gardes forestiers sont fonctionnaires assermentés de l’Office national des forêts (ONF).

À ce titre, ils agissent comme police de la nature et de l’environnement et sont habilités à constater les infractions en forêt par procès-verbal.

L’essentiel de leur rôle est cependant pédagogique autour de l’information au public, aux riverains, aux promeneurs et dans les écoles.


Le terme garde forestier appartient officiellement au passé :
on parle aujourd’hui de « technicien forestier territorial ».

Comment éviter les accidents lors des travaux d’élagage ?

En portant les ÉPI, en utilisant du matériel homologué et entretenu, et en respectant les dispositifs de sécurité spécifiques au travail d’élagage qui relèvent des dispositions générales du Code du travail (articles L. 4121-1 à 5).

À la différence d’un particulier non formé, un élagueur professionnel va être capable :

  • d’éliminer les risques
  • d’évaluer ceux qui ne peuvent être évités
  • de combattre les risques à la source
  • d’utiliser à son avantage l’évolution de la technique

Quelle est la différence entre un élagueur et un élagueur-grimpeur ?

Aucune. Tous ces termes désignent le même métier ou la même spécialisation :

  • Élagueur 
  • Grimpeur-élagueur
  • Bûcheron élagueur
  • Commis de coupe
  • Homme de pied
  • Arboriste grimpeur
  • Élagueur-botteur
  • Arboriste
  • Éhouppeur
  • Élagueur-grimpeur
  • Charbonnier
  • Ouvrier d’exploitation forestière
  • Élagueur espaces verts

Faut-il une autorisation d’élagage ?

Non, sauf pour les zones géographiques et zones forestières classées. 

Que faire des déchets des arbres ?

Ne laissez jamais se décomposer sur place des déchets végétaux : l’humidité et la moisissure pourraient occasionner l’apparition de nuisibles, maladies ou parasites qui contamineraient votre sol.

Plusieurs options :

  • broyer les branches au broyeur de végétaux et utiliser le paillis dans son potager
  • sectionner les branches de moins de 1 cm de diamètre en petits morceaux et les mettre au compost
  • les utiliser pour une haie sèche, ou comme tuteur dans votre jardin
  • évacuer vers une déchetterie avec bac spécialisé « déchets verts »