Comment tailler le pommier et poirier ? (Guide 2024)

Le pommier et le poirier sont indiscutablement les stars de nos vergers.

Il en existe littéralement des milliers de variétés.

Ces deux arbres fruitiers à pépins ont énormément de choses en commun. Découvrez dans ce guide comment les semer, les cultiver, les planter et les tailler.

Conduite du pommier en palmette ou poirier en espaliers, pommier en colonne, poirier en taille gobelet...

Comment et quand tailler les poiriers ? Comment élaguer le pommier ? Toutes les façons de faire pousser vos arbres fruitiers pour une belle récolte de fruits.

Pommier et poirier : histoire et évolution

Le poirier et le pommier sont deux arbres fruitiers très proches, qui se cultivent et se taillent de la même façon.

En occident, les fruits à pépins à croquer comme la poire et la pomme sont les fruits les plus consommés et présents dans nos vergers, depuis l’Antiquité où on les greffait déjà, bien qu’ils existent depuis des temps préhistoriques.

Ce sont de grands classiques des arbres fruitiers. Tous les deux appartiennent à la famille des rosacées, originaires d’Asie Centrale.

Poirier et pommier ont des feuilles caduques et fleurissent au printemps en petites fleurs blanches ou rose pâle. Comme toutes les fleurs de rosacées, leurs fleurs forment un calice à 5 pétales arrondis. Leur nectar est très mellifère et attire les insectes pollinisateurs.

Pommiers et poiriers sont également les arbres qui ont le plus grand nombre de variétés et cultivars, à partir d’hybrides développés en laboratoires pour chercher à « améliorer » la qualité des fruits… ou du moins à les rendre plus gros, plus sucrés, avec moins de pépins…

Dans les vergers, poiriers et pommiers sont conduits :

  • en haute tige
  • en demi-tige
  • en fuseau
  • sur palissage : U simple, U double, palmette Verrier, palmette oblique à 1 ou 2 étages…

Il existe plus de 1 500 variétés de poires. Le nom botanique du poirier est pyrus communis. Le poirier peut atteindre jusqu’à 15 m de haut et vivre un siècle. Sa silhouette naturelle (poirier non taillé) est plutôt pyramidale.

Le pommier quant à lui porte le nom de malus domestica et on en compte pas moins de… 20 000 variétés de pommes ! Il existe par ailleurs des pommiers à vocation uniquement ornementale, appelés « pommiers à fleurs » ou « pommiers d’ornement ». Le pommier a une silhouette plus ronde que le poirier, et peut atteindre la taille exceptionnelle de 30 mètres de haut et vivre jusqu’à 300 ans.

Tout le monde aime les pommes et les poires. Qui plus est elles plaisent bien sous nos latitudes.

Aucune raison donc, de ne pas avoir un pommier ou un poirier au jardin, même si vous n’avez pas un grand verger.

Avec le très large choix de variétés aujourd’hui disponible, vous trouverez un fruitier à votre taille.

Les pommiers et poiriers palissés par exemple prennent peu de place et permettent d’avoir beaucoup de fruits pour peu de volume d’arbre en soi.

Il existe même des poiriers et pommiers qui se cultivent en pot ou en colonne.

Des poiriers nains et pommiers nains produisent des fruits très sucrés et résistants, de belle taille.

Si vous avez une haie d’arbres fruitiers, le pommier et le pommier peuvent également fort bien y trouver leur place.

La cueillette de fruits

Pommes et poires sont des fruits dits « climactériques ». Ce qui signifie qu’ils ne mûrissent vraiment qu’après la récolte, une fois détachées de l’arbre.

Si elles restent trop longtemps sur l’arbre, elles restent « vertes » longtemps, jusqu’à la chute, après laquelle elles deviennent presque immédiatement blettes.

Il faut donc les cueillir encore dures, dès que la peau commence à colorer, et quand elles se détachent toutes seules d’un simple tour sur leur queue.

Les espèces de pommiers et de poiriers

Quelques variétés de poires :

  • Comtesse de Paris : une poire qui se conserve longtemps, très sucrée et juteuse
  • Conférence : poire d’automne à chair fondante
  • Williams : poire très parfumée, sucrée, juteuse et musquée
  • Guyot : pore vert clair devenant jaune, chair rafraîchissant, mais peu parfumée
  • Beurré Hardy : peau épaisse jaune-vert, légèrement acidulée
  • Conférence : poire très allongée, jaune-vert et juteuse 
  • Doyenné du Comice : grosse poire, très parfumée et sucrée, fondante et juteuse
  • Saint-Jean vert : petite poire à chair blanche, fine, sucrée
  • Passe-Crassane : grosse poire à la chair fondante
  • Poirier nashi, ou poirier japonais : à l’origine de la poire-pomme ou poire japonaise. C’est bien un poirier aux fruits en forme de pommes. Il n’est devenu populaire dans notre pays qu’assez récemment. Il se consomme sans peau (épaisse) et cru (forte teneur en eau) dans les salades de légumes ou en crudité.

Quelques variétés de pommes :

  • Boskoop Belle Fleur double : pomme ancienne, idéale en compote
  • Cabarette : pomme à croquer, à la chair blanche, fine, juteuse et acidulée
  • Cox orange Pippin ou « Reinette de Cox » : pomme à croquer, sucrée et légèrement acidulée
  • Delbard Estivale : pomme précoce, à croquer ou à cuire, au goût anisé
  • Elstar : pomme de couleur rouge et jaune, très parfumée, croquante et juteuse
  • Gala : pomme rouge, goût doux et sucré
  • Godivert : ancienne variété, pomme verte et rouge, excellente en compote
  • Golden Delicious : pomme à croquer, de couleur jaune, très sucrée
  • Granny Smith : l’une des plus cultivées en France, pomme verte et acidulée
  • Jonagold : grosse pomme jaune à la chair ferme et juteuse
  • Reine des Reinettes : pomme rouge et jaune, à la chair fine, croquante, juteuse, sucrée, acidulée et très parfumée
  • Reinette grise du Canada : variété ancienne idéale à cuire et en pâtisserie

Variétés de pommiers-colonne :

  • Versailles delgrico : pomme bicolore rouge et vert, croquante et juteuse
  • Villandry delcoty : pommes aplaties et côtelées avec un épiderme rouge foncé set une chair ferme et juteuse, douce
  • Amboise delcogra : pomme vert vif, légèrement acidulée

Les pommiers d’ornementce sont de pommiers qui offrent des pommes comestibles (après cuisson), mais pas plus grosses qu’une cerise. Ils sont plus prisés pour l’esthétique de leurs bourgeons et fleurs que pour leurs fruits. Leurs couleurs sont souvent flamboyantes. Ce sont généralement de petits arbustes buissonnants, mais qui peuvent être cultivés étalés ou pleureurs, et à l’aise en pot.

  • Malus « Coccinella » Courtarou
  • Red sentinel
  • Evereste
  • Malus sargentii

Conseils pour entretenir votre pommier/poirier

Semis et repiquage

Les poiriers et pommiers sont des fruits à pépins.

Il est donc possible de les faire pousser à partir de leurs pépins. Inconvénient cependant : le pépin ne donnera pas forcément la même variété que l’arbre d’origine.

Les plants francs obtenus feront toutefois de bons porte-greffes.

Plantation

Il faut au poirier et au pommier un sol profond, drainé, frais et non calcaire.

Choisissez un emplacement plein soleil, à l’abri du vent et des gelées tardives.

  • Plantez entre novembre et février (hors périodes de gel).
  • Ajoutez au fond du trou de la corne broyée mélangée à du terreau et du fumier composté (1 ou 2 pelletées).
  • Tassez au pied de l’arbre en formant une cuvette et arrosez abondamment.
  • Si vous possédez un petit jardin, optez pour les pommiers et poiriers palissés ou en colonne dans un pot.
  • Il est préférable d’installer un tuteur pendant au moins 2 ans.

Multiplication et bouturage

Le bouturage du pommier et du poirier se pratique entre novembre et mars.

L’avantage de la bouture contrairement au semis est que vous êtes assuré d’obtenir la même variété.

  • Prélevez sur un arbre sain des tiges de 30 à 50 cm de longueur.
  • Retirez les bourgeons du bas. 
  • Plantez dans une terre ameublie et enrichie, aux 2/3.
  • Si les feuilles poussent, c’est signe que la bouture a repris.
  • Attendez 2 ans avant la taille de formation.

Arrosage

Les pommiers et poiriers apprécient les sols frais : il leur faut un arrosage régulier.

Si leurs feuilles jaunissent et tombent : ils manquent d’eau.

  • Arrosez à l’eau de pluie de préférence le soir après le coucher du soleil ou au goutte-à-goutte.
  • Lors de la formation des fruits, arrosez plus copieusement une fois par semaine en laissant sécher la terre sur 5 cm entre chaque arrosage.

Fertilisation

Généralement pour le poirier ou le pommier, l’engrais n’est pas nécessaire en dehors du moment de la plantation.

Toutefois votre sol peut ne pas être tout à fait adapté et si vous observez un feuillage vert jaunâtre, épandez de l’engrais azoté au début du printemps et faites un paillage.

Enfouissez l’engrais organique à l’aide d’une bêche, sans blesser les racines.

Traitements et soins

Poiriers et pommiers, comme de nombreux arbres fruitiers, sont fragiles et exposés aux attaques de parasites.

Les parasites sont communs aux deux espèces.

  • La gravelle : elle cause des fruits à la chair graveleuse, avec des kystes durs et calcifiés, qui rendent le fruit impropre à la consommation. La gravelle est le symptôme d’une carence en bore. Il faut donc rééquilibrer avec un complément de borax.
  • La tavelure : elle se remarque avec des taches brunes sur les feuilles et les fruits. Il s’agit d’un champignon filamenteux. Il n’y a malheureusement pas de traitement curatif, uniquement des mesures préventives. Ramassez les feuilles à l’automne et tous les fruits, fertilisez le sol régulièrement et taillez régulièrement en entretien.
  • La rouille : ce champignon affaiblit considérablement l’arbre. Vous verrez des taches orangées et de petites pustules noires sur les feuilles. Généralement les fruits tomberont de manière précoce et les rameaux seront infectés. Commencez par éliminer les genévriers à proximité, qui sont à l’origine de la maladie. Appliquez un traitement par vaporisation de cuivre si la température ne dépasse pas 25 degrés. Éliminez et jetez toutes les parties malades.
  • et du poirier : ces minuscules parasites occasionnent des dégâts considérables. Les arbres perdent leurs feuilles. Il faut traiter avec un insecticide au pyrèthre sur tout l’arbre, et appliquer sur le tronc et les branches un badigeon d’argile au printemps.
  • Le carpocapse : ennemi connu des arbres fruitiers, cette chenille dévore tout le fruit. En prévention, éliminez les larves cachées dans les fentes du tronc et installez une bande-piège en carton ondulé, enlevez-la début novembre puis brûlez-la. Badigeonnez le tronc à la chaux pour repousser les parasites. Éliminez rapidement les fruits véreux.
  • Le feu bactérien : maladie redoutable, incurable et contagieuse. Les branches se dessèchent brutalement. Vous devez arracher et dessoucher et détruire l’arbre. Désinfectez ensuite la terre et ne replantez rien pendant 2 ans ni aucun fruitier par la suite à cet emplacement.

Pourquoi tailler les pommiers et poiriers ?

Vous devez tailler le poirier et tailler le pommier pour :

  • améliorer la fructification
  • donner une forme à votre poirier ou pommier palissé, ou monté en haute tige, demi-tige, basse tige, gobelet, palmette, cordon horizontal, U, double U...
  • éclaircir l’arbre et permettre de bon développement de quelques fruits plutôt qu’une multitude de petits fruits
  • éliminer les rameaux inutiles et favoriser les rameaux fertiles
  • équilibrer le poids des fruits sur l’arbre
  • favoriser le développement des parties basses des branches au détriment des branches hautes, moins accessibles et plus fragiles, pour distribuer la sève
  • maintenir une branche charpentière droite
  • orienter les rameaux pour un meilleur ensoleillement
  • supprimer le bois mort
  • supprimer les parties malades
  • vous permettre d’ensacher vos fruits si vos arbres sont victimes de parasites et que vous n’appliquez pas de traitements chimiques

Quand tailler les pommiers et poiriers ?

La taille d’hiver est adaptée pour les arbres fruitiers à pépins que sont le poirier et le pommier. La raison est simple : les pommiers et poiriers donnent des fruits sur toutes leurs branches, pas seulement celles du printemps précédent, contrairement aux arbres à noyaux. 

En hiver, c’est la période de dormance des arbres : la sève coule au ralenti, la cicatrisation se fait mieux. Et les feuilles ne gênent pas la visibilité. Notez que plus vous taillerez tard dans l’hiver, plus il sera facile de reconnaître le type de bourgeon sur un jeune arbre.

La taille d’hiver est appelée taille trigemme : l’objectif est de ne laisser que 3 bourgeons sur chaque branche.

Seule exception, pour les arbres taillés en gobelet, il faut retailler les nouveaux rameaux apparus durant l’été à 30 cm  de la base, pour conserver à l’arbre une forme harmonieuse. La taille des poiriers en mars est alors acceptable.

Taillez les poiriers avant les pommiers, qui produisent encore des fruits plus tardivement dans la saison.

Vous saurez quand tailler un poirier ou un pommier pour la première fois lorsque l’arbre a au moins 1 an après la plantation, lorsque vous serez capable de distinguer à l’œil les bourgeons à bois et les bourgeons à fleurs.

Tailler le poirier en vert, c’est-à-dire l’été, ne sert qu’à redonner une jolie forme à votre arbre en taillant les extrémités une fois que les bourgeons et fleurs sont bien formés. Cette taille doit rester très légère.

Les 3 outils pour tailler le pommier/poirier

  • Sécateur de force
  • Scie d’élagage
  • Désinfectant

Prix d’une taille de pommier/poirier par un jardinier

Le prix pour faire tailler un pommier par un jardinier dépendra de la taille de l’arbre, et s’il suffit d’une simple taille d’entretien, ou d’une taille de régénération.

L’élagage d’un pommier est compris entre 95 € et 120 €.

Si vous avez un verger avec plusieurs pommier et poiriers à faire tailler, le prix sera celui du tarif horaire d’un ouvrier agricole spécialisé

Les différentes styles de taille de pommier

La taille des poiriers et la taille des pommiers obéissent exactement aux mêmes règles de conduite de culture.

Vous avez le choix de conduire votre pommier ou votre poirier en colonne, en espaliers (palissage), en gobelet (basse tige), libre…

Tout dépendra de l’espace dont vous disposez et de la vocation de votre arbre (fruitier ou ornemental).

  • Taille en fuseau
    Coupez la tige principale à 70 cm du sol.
    Éliminer tous les départs de ramification à la base et au sommet.
    Attachez les jeunes rameaux conservés à la tige du dessus.
    L’année suivante, taillez la tige à 30 cm du sommet. 
    Taillez les ramifications latérales au-dessus d’un bouton.
    Coupez plus court en haut pour former une silhouette conique.
  • Taille de fructification
    Élaguez tous les 3, 4 ou 5 ans, en novembre, pour maintenir la forme et rapprocher la fructification du centre de l’arbre.
    Éliminez les branches fourchues, ou poussant verticalement (gourmands).
    Raccourcissez les branches productrices d’un tiers.
  •  Comment tailler un jeune poirier en espalier ?
    En hiver, raccourcissez les branches charpentières d’environ la moitié. 
    Taillez les ramifications latérales non productives (à bois) à 3 yeux de la base. 
    L’année suivante, coupez le plus près possible du dard qui s’est formé.
    Placez vos branches au fur et à mesure, en les ligaturant avec du raphia sur un fil de fer ou un palissage en bois le long d’un muret ou d’un espalier.
  • Taille trigemme
    Taillez en ne laissant que 3 yeux sur chaque branche latérale, à partir de la base.
    Le premier œil se transformera en dard, les 2 autres donneront de nouvelles branches.
    Les bourgeons à fruits doivent être privilégiés.
    Supprimez les branches pointant vers l’intérieur pour aérer le cœur de l’arbre.
  • Taille en vert sur un jeune poirier/pommier
    Réduire les pousses en longueur.
    Taillez au-dessus du 4ème ou 5ème œil.
    Supprimez les pousses hors structure.
    Attachez les jeunes pousses avec des liens naturels.
    Pincez si nécessaire.
    Répétez jusqu’à maturité.
  • La taille en cordon
    Vous devez créer une forme en cordon latéral coninu.
    La forme semblera un peu dépouillée, mais les branches charpentières auront une belle vigueur.
  • Taille de régénération
    Là aussi, cette taille des pommiers et poiriers est semblable pour les deux espèces.
    Réduisez la couronne.
    procédez à un éclaircissage.
    Repérez les branches fruitières et priorisez-les en coupant après trois ou quatre feuilles
    Restaurez le palissage le cas échéant.

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Comment tailler un poirier en palmette ?

La forme palmette est la plus courante des formes de palissage du poirier. Il faudra environ 4 à 5 ans pour obtenir une forme de palmette définitive.

  1. Commencez par bâtir votre palissage, en plantant 2 poteaux solides dans le sol, de la largeur que vous souhaitez (idéalement 2,50 m).
  2. Tendre des fils avec un tendeur à grillage, horizontalement entre les 2 poteaux, tous les 50 cm.
  3. Fixez 4 lattes temporaires, à la verticale, tous les 30 cm. Elles serviront de guide le temps que le poirier s’installe.
  4. Plantez votre arbuste, au centre des 2 poteaux verticaux. Coupez-le à 30 cm du sol, au-dessus de 3 bourgeons bien formés. Trois rameaux vont se développer.
  5. Lorsqu’ils seront suffisamment grands, palissez les deux rameaux latéraux sur la première latte horizontale puis sur les lattes verticales extérieures à droite et à gauche.
  6. Attachez le rameau central sur la seconde latte horizontale.
  7. Un an plus tard, en fin d’hiver, taillez la pousse centrale au niveau de la latte la plus haute, au-dessus de deux bourgeons latéraux. Coupez les rameaux extérieurs 10 cm plus haut que la latte supérieure, au-dessus d’un bourgeon bien formé.
  8. Continuez à palisser les rameaux extérieurs sur leurs lattes. Palissez les deux nouvelles pousses apparues au centre en formant un U. Taillez chaque nouvelle branche au-dessus d’un œil.
  9. Pour la taille d’entretien de votre palmette, supprimez toutes les pousses pour diriger la sève au maximum vers les bourgeons d’extrémité.

Comment semer un pépin de pomme ?

  1. Choisissez un fruit bien mûr cueilli sur l’arbre.
  2. Extrayez les pépins au couteau sans les abîmer.
  3. Placez-les dans un bocal rempli d’eau et jetez les déchets et les pépins vides qui flottent.
  4. Faites tremper les graines pendant une nuit puis trempez les graines dans un mélange à 1/10 de Javel et 9/10 d’eau pendant 10 minutes et rincez soigneusement.
  5. Placez les graines dans un sac en plastique avec du sable humide ou de la tourbe et réfrigérez entre 0 et 4 degrés pendant 60 à 90 jours.
  6. Semez dans un pot avec du terreau et du sable, puis recouvrez avec une hauteur deux fois plus profonde que le diamètre de la graine.
  7. Humidifiez au brumisateur chaque fois que le sol est sec au toucher.
  8. Couvrez les pots de plastique et placez-les dans un endroit lumineux, avec une température comprise entre 15 et 25 °C.
  9. Transplantez une fois que les plantules auront quelques centimètres de hauteur.

Comment greffer un pommier ?

  1. Choisissez un porte-greffe franc (issu de semis ou sauvage) avec une branche porte-greffe de diamètre entre 1 et 4 cm.
  2. Coupez le tronc à 50 cm de hauteur, et fendez-le sur 5 cm sans le casser.
  3. Choisissez un jeune greffon sur un arbre en bonne santé : il doit posséder au moins 3 bourgeons.
  4. Taillez le greffon en biseau de 3 cm, avec une lame affûtée et désinfectée.
  5. Écartez la fente du porte-greffe et insérez-y le greffon.
  6. Ligaturez avec du raphia et badigeonnez de mastic à greffer. Ajoutez aussi du mastic sur le haut du tronc du porte-greffe.
  7. Normalement, si tout va bien, la greffe devrait reprendre en deux mois.