Un arbre est composé de trois parties : le houppier et le tronc en parties aériennes, et les racines en partie souterraine.
Comme souvent, la partie la moins visible est la plus importante ! Certaines racines s’étendent jusqu’à trois fois la hauteur de l’arbre. Le record d’enracinement en France est de 150 mètres de profondeur pour des chênes.
L’anatomie de la racine est très riche, ce qui explique qu’on ne peut pas (toujours) simplement planter une tige dans le sol et espérer qu’elle fasse des racines. La racine se forme très tôt, dès le moment où la graine germe.
On ne peut donc pas sans conséquence déraciner un arbre et s’attendre à ce que son système racinaire s’en remette facilement. Il faut prendre de nombreuses précautions.
Mais dans certains cas, vous n’aurez pas le choix.
Voici comment déraciner facilement un arbre pour le replanter ou pour le retirer de votre terrain.
A quoi servent les racines des arbres?
Si on synthétise, les 5 fonctions principales des racines des arbres sont :
- Ancrer l’arbre dans le sol pour qu’il ne bascule pas (poids, vent)
- Prospecter le sol pour en tirer des nutriments et de l’eau
- Accumuler des réserves pendant l’hiver
- Absorber l’eau et les éléments minéraux contenus dans le sol
- Émettre des hormones de croissance
Quels sont les différents types de racines ?
Pour simplifier les choses, on les classe les racines d’arbres en trois grandes familles :
- Système racinaire pivotant ou profond : développement prédominant de la racine principale (sapin, pin sylvestre, chêne, l’orme, noyer…)
- Système racinaire fasciculé (en cœur ou oblique) : racines adventives disposées en faisceau à la base de la tige ou racines latérales (hêtre, érable, tilleul, douglas…)
- Système racinaire traçant ou superficiel : racine principale peu développée, racines latérales à extension horizontale et à faible profondeur (peupliers, épicéa, tremble, frêne, certains résineux…)
Les racines des arbres et leur rôle dans le sol
En agriculture, on a compris depuis longtemps le rôle des racines des arbres sur le sol : les racines sécrètent des acides qui rongent les pierres calcaires et vont libérer des minéraux qui vont progressivement enrichir l’humus.
Les racines aèrent et nourrissent le sol, et permettent dans certains cas de maintenir des talus ou de préserver des sols de l’érosion, comme une sorte de charpente souterraine.
Le génie végétal utilise d’ailleurs les racines pour fixer, dépolluer ou décolmater certains sols ou sédiments.
Tableau des arbres par type de racines
Arbre | Profondeur maxi. (en cm) | Enracinement |
---|---|---|
Noyer cendré | 110 | Enracinement avec racines latérales très étalées partant du pivot et qui poussent à une profondeur considérable |
Orme d'Amérique | 610 | Enracinement dépend de la texture du sol : superficiel et très étalé en général mais le pivot peut atteindre 6 mètres dans les sols secs |
Génévrier de virginie | 760 | Enracinement généralement superficiel, bien que des racines très profondes aient été répertoriées chez des individus matures |
Peuplier deltoide | 500 | Enracinement généralement superficiel, bien que des racines très profondes aient été répertoriées chez des individus matures. La profondeur des racines dépend fortement du type de sol. |
Saule à feuilles de pêcher | 430 | Enracinement généralement superficiel. La profondeur des racines dépend fortement de la nappe phréatique |
Érable rouge | 300 | Enracinement généralement superficiel. La profondeur des racines dépend fortement du type de sol |
Sorbier décoratif | 100 | Enracinement intermédiaire |
Frêne blanc | 180 | Enracinement profond et étalé |
Orme liège | 300 | Enracinement profond et étalé |
Peuplier faux tremble | 300 | Enracinement relativement superficiel et très étalé avec des racines verticales pouvant atteindre une profondeur de 3 m |
Sapin | 300 | Enracinement superficiel |
Mélèze | 120 | Enracinement superficiel |
Épinette noire | 50 | Enracinement superficiel |
Bouleau gris | 60 | Enracinement superficiel |
Saule arbustif | 50 | Enracinement superficiel |
Érable de Pennsylvanie | 71 | Enracinement superficiel et étalé |
Charme de Caroline | 75 | Enracinement superficiel et étalé |
Sumac vinaigrier | 100 | Enracinement superficiel et étalé |
Saule noir | 90 | Enracinement superficiel et étalé |
Tilleul d'Amérique | 120 | Enracinement superficiel et étalé |
Frêne rouge | 300 | Enracinement superficiel et étalé |
Pin gris | 290 | Enracinement très étalé, assez profond |
Pin rouge | 500 | Enracinement très étalé, assez profond |
Thuya occidental | 100 | Enracinement très étalé, assez profond lorsque le sol est bien drainé |
Chêne | 500 | Enracinement très étalé, avec un pivot très profond |
Peuplier baumier | 100 | Enracinement très étalé, mais qui peut pénétrer très profondément dans le sol, en fonction de la nappe phréatique |
Hêtre à grandes feuilles | 230 | Enracinement étalé et généralement superficiel, mais qui peut pénétrer jusqu’à 1,5 m ou plus dans les |
Qu’est-ce qu’un chablis ?
Chablis désigne soit un ensemble d’arbres déracinés (renversés) naturellement par des vents violents, soit la dépression du sol due à un déracinement naturel. C’est l’un des stades naturels et normaux du cycle forestier. Si l’arbre n’est pas déraciné, mais cassé au niveau du tronc, on utilise le terme de volis.
Comment savoir si une racine d’arbre est saine ?
Une racine en bonne santé doit être orientée verticalement vers le bas, en croissance, et plutôt blanche.
Dangers des racines d'arbres pour mon habitation
Ce sont souvent les racines qui sont désignées coupables en cas de dégâts sur les fondations, trottoirs, canalisations, etc.
Même s’il est vrai que les racines des arbres peuvent poser un certain nombre de problèmes, en particulier sur un terrain construit, planté (jardin potager) ou avec des équipements en sous-sol (fosse septique, épandage…) ; avant de condamner un arbre et de prendre la décision définitive de le déraciner ou le risque de le déplacer, pesez le pour et le contre…
Les racines, responsables des dégâts sur les fondations ?
De manière générale, les racines d’un arbre dépassent rarement 1,50 m de profondeur (à moins d’être un très vieil arbre, présent depuis longtemps).
C’est la raison pour laquelle les constructions devraient toutes avoir des fondations à plus de 1,5 mètre de profondeur, pour éviter que les racines ne se développent en dessous.
Les racines primaires (les plus grosses) pourront donc rarement faire pression sur la fondation si la distance minimale de trois mètres entre l’arbre et la construction est respectée.
Les racines fines ou filaires sont trop fragiles pour créer des dégâts, mais elles pourraient s’infiltrer dans une fissure existante et aggraver le problème.
Les racines des arbres sont-elles vraiment attirées par les canalisations ?
On croit aussi généralement que c’est dans la nature des racines de chercher l’eau et de se diriger vers les canalisations. Ce qui est faux : les racines se développent à l’aveugle et aléatoirement, elles ne détectent pas l’eau à distance.
Si une racine entre par coïncidence en contact avec une canalisation, elle la contournera.
Mais là encore, si le tuyau est fissuré et que de l’eau s’en échappe, les racines fines chercheront à se développer dans la masse humide et pourraient finir par obstruer le conduit.
Respecter une distance de trois mètres entre les tuyaux et les arbres est, une fois encore, un bon moyen de prévenir ce risque.
Les racines sont-elles responsables de l’assèchement du sol ?
Les sols argileux ou vaseux, en période de sécheresse, vont subir des crevasses.
Si les arbres peuvent contribuer à l’assèchement, en parallèle ils maintiennent l’humidité dans le sol avec l’ombre de leur feuillage.
Ils deviennent même essentiels pour drainer le sol lors de pluies abondantes, ou pour retenir la terre contre les glissements de terrain.
Le phénomène naturel qui est le premier responsable de l’assèchement des sols, des nids de poule et des ondulations d’asphalte est celui de gel/dégel dû au climat. Le principe est toujours le même : les racines contournent les obstacles, elles ne les forcent pas.
Distance minimale de plantation et mesures de sécurité
- Respectez la distance minimale de 3 mètres entre les arbres et les équipements sous-terrain et entretenez vos équipements.
- Évitez les espèces à grand développement à proximité des habitations .
- Privilégiez les fruitiers d’ornement ou les arbustes élevés sur tige.
- Proscrivez la plantation d’arbres à système racinaire pivotant au-dessus de vos canalisations
Si vous respectez ces principes, les racines ne devraient pas causer de problèmes.
- Une fosse de plantation en longueur conduira l’arbre à développer ses racines dans ce sens
- Tuteurer les jeunes arbres de façon assez lâche permettra qu’ils soient légèrement secoués par le vent et que les secousses soient absorbées avant d’arriver aux racines
- Les produits chimiques comme les herbicides ou les fongicides sont à proscrire dans votre jardin, car ils perturbent les symbioses racinaires
- Ne grattez jamais le sol en surface autour de votre arbre, et ne remblayez pas non plus : vous risqueriez d’asphyxier les racines d’absorption
Réfléchissez bien avant de déraciner !
En conclusion, la perte écologique, psychologique, et esthétique de la valeur qu’apporte un arbre à une propriété est souvent plus coûteuse que la rénovation de l’équipement fragilisé.
Il est beaucoup plus facile (et rapide) de remplacer un tuyau que de déplacer ou replanter un arbre et d’attendre 20 ou 30 ans qu’il retrouve une taille acceptable pour faire de l’ombre.
Peut-on déraciner l'arbre de son voisin ?
Couper une racine est un cas de force majeure (construction menacée, etc.).
Si l’arbre est situé sur un terrain voisin, le propriétaire de l’arbre est tenu pour responsable des dommages causés.
La loi vous autorise à supprimer vous-mêmes les racines colonisant votre terrain (art. 673 du Code civil), mais sachez que si l’arbre venait à dépérir suite à cette opération, votre responsabilité pourrait être engagée !
Maladies des racines : déraciner ou soigner ?
La principale « maladie » des racines des arbres dans nos régions est la pourriture des racines.
Ce phénomène est lié à un microorganisme destructeur qui ressemble à un champignon et qui peut contaminer un grand nombre de végétaux, plantes, arbustes et arbres.
Le Phytophtora entre par la tige et ronge peu à peu le système racinaire, qui pourrit et subit des plaies chancreuses. Les branches et l’écorce deviennent brunes et spongieuses, le feuillage se décolore, brunit ou rougit, puis se dessèche.
Ce sont les conditions d’humidité persistante, les arrosages trop fréquents et les températures douces qui en sont responsables.
Une autre maladie, le pourridié (ou armillaire), est un champignon qui s’attaque aux racines des arbres blessés et qui se manifeste par des filaments qui s’enroulent autour des racines et les font pourrir.
Les feuilles flétrissent, jaunissent, les rameaux dépérissent, des branches meurent. On remarque généralement un feutrage blanc sous l’écorce de l’arbre.
Ces maladies s’en prennent aussi bien aux arbres fruitiers qu’aux arbres et arbustes d’ornement.
Comment soigner des racines malades ?
La pourriture des racines est une maladie très grave. Il n’existe malheureusement aucun traitement.
La seule chose à faire est d'endiguer a propagation aux autres spécimens :
- Abattez et brûlez les arbres malades intégralement, avec leur souche
- Enlevez la terre atteinte sur une profondeur de 50 cm puis laissez le trou à l’air libre pendant un an afin de tuer les champignons
- Ne replantez pas pendant au moins 4 ans
- Si c’est nécessaire, désinfectez le sol
Pourquoi soigner les racines d’un jeune arbre en pot que vous venez d’acheter ?
L’immense majorité des arbres achetés en pot ont des racines primaires détruites et des racines secondaires sur développées qui poussent enroulées. Ils ne seront pas capables de pénétrer profondément dans le sol ou de casser des rochers, et vont exiger beaucoup trop d’eau, donc être doublement exposés au risque de pourrissement.
Ils ne pourront pas se développer correctement.
Pour réparer ces racines, il faut dépoter le jeune arbre et supprimer les racines « horizontales » pour permettre au système racinaire de se rétablir. Laissez leurs 2 mois pour se rétablir en pleine terre et en plein soleil.
Comment déraciner un arbre ?
Si un arbre est malade et condamné, ou s’avère être une véritable menace, il ne suffit pas de l’abattre en coupant le tronc à la base. Ses racines continueront de pousser.
Il faut le déraciner. Ce qui, selon l’essence, l’âge et la taille de l’arbre, peut devenir un travail colossal.
Pour cela, deux méthodes pour déraciner un arbre : à la main, ou avec des engins de levage.
Si la taille de l’arbre dépasse 2 mètres, n’essayez pas de déraciner à la main, ce serait pratiquement impossible.
Quelle différence entre déraciner et dessoucher ?
Déraciner se dit lorsque c’est l’arbre dans son entier qui est retiré : soit on “déterre” l’arbre pour le déplacer, soit on a abattu la partie aérienne et il reste la souche à déterrer.
Dessoucher se dit lorsque l’arbre a déjà été abattu, souvent parce qu’il était malade ou dépérissant. On ne peut pas dessoucher une souche seule et la replanter, les chances de reprises sont trop minces.
Comment déraciner une souche d’arbre condamné ?
S’il s’agit d’un arbuste ou petit arbre la bêche sera le bon outil pour déraciner arbre.
- Si l’arbre est condamné, commencez par le faire abattre. Il sera plus facile de dessoucher un arbre sans sa partie aérienne.
- Attendez que la terre soit légèrement humide pour qu’elle soit plus facile à creuser.
- Formez une tranchée tout autour de la souche et déposez la terre extraite en tas.
- Coupez les racines superficielles.
- Dégagez la terre autour des racines plus profondes, coupez-les au fur et à mesure et creusez jusqu’à atteindre les racines les plus basses.
- Lorsque toutes les racines sur le pourtour de la souche sont taillées, faites tourner la souche sur elle-même pour arracher les dernières racines qui la retiennent à la base puis retirez la souche du sol. Si la souche est trop lourde pour être extraite à la force des mains, ou avec une barre à mines ou tire-fort, vous devrez utiliser un engin motorisé (palan, câble tiré par un 4x4, grue...).
- Rebouchez le trou.
- Une fois la souche extraite, vous devrez patienter 1 an ou 2 (selon le type de bois) pour pouvoir vous en servir comme bois de chauffage.
Si vous devez vous aider d’un engin de tractage, et que l’arbre est condamné, pas de précaution particulière à prendre. Assurez-vous que l’engin soit suffisamment lourd et puissant et qu’il dispose d’un système de tractage spécifique.
Comment déraciner un arbre pour le replanter ?
Préparez le terrain.
Choisissez une période hors gel, avant ou après l’hiver.
Commencez par préparer la fosse d’accueil de l’arbre après son déplacement. Préparez une semaine à l’avance le trou de plantation, plus grand que la motte et enrichi avec du compost et du purin de prêle pour protéger des attaques parasitaires.
Cela suppose de bien connaître l’essence d’arbre et d’avoir une idée de la profondeur de la motte. Mieux vaut trop profond que pas assez. Plus l’arbre est conséquent, plus vous devrez recourir à une mini pelle !
Dégagez la zone pour évoluer facilement autour de l’arbre et entre l’arbre et son lieu de destination.
Prévoyez une zone de repli en cas de chute.
Allégez la couronne
Équipez-vous d’un échafaudage ou d’une échelle autonome pour ne pas avoir à vous appuyer sur le tronc et blesser l’arbre.
Allégez au maximum la couronne à l’aide d’une tronçonneuse ou d’un coupe-branche. Assurez-vous qu’elle soit bien équilibrée pour que le poids de l’arbre soit bien réparti lors du déplacement.
Attachez autour du tronc les branches qui pourraient gêner ou risqueraient de casser.
Dégagez la motte racinaire
Pour transporter l’arbre, vous devez extraire et transporter la motte sans la déformer. Placez des étais ou des câbles de haubanage autour du tronc.
Creusez une tranchée autour de l’arbre, de 1 m de chaque côté. Creusez profondément, jusqu’à la racine primaire.
Coupez les racines qui tiennent encore, jusqu’à ce que la motte soit transportable. Si les racines sont trop grosses, vous devrez les sectionner pour pouvoir extraire l’arbre. Coupez proprement les racines secondaires et filaires.
Sortez l’arbre du trou avec un tire-fort ou une grue. Gardez la motte racinaire bien compacte, et gardez-la soudée à l’aide d’un filet ou d’un grillage pendant le transport.
Appliquez un fongicide par pulvérisation tout autour de la motte.
Transportez l’arbre
Idéalement avec un engin de levage, en portant l’arbre par la motte (jamais par le tronc ni par le houppier). Il ne doit pas y avoir de déséquilibre de poids entre la motte racinaire et la surface aérienne, le tronc pourrait se briser.
Replantez/Transplantez
Voir plus bas.
Si votre arbre est sain, réfléchissez bien avant de le déraciner pour le replanter (transplanter)
Les chances que les racines ne reprennent pas sont élevées, tout dépendra du soin que vous mettrez dans l’opération !
Plus un arbre est ancien, plus les chances de réussite d’une transplantation sont réduites.
Un arbre déraciné issu de pépinière aura plus de change de survivre à la transplantation qu’un arbre né sur place (les racines sont plus regroupées).
Déraciner pour le replanter un arbre blessé ou affaibli c’est le condamner.
Déraciner à la main ou avec une transplanteuse ?
Déraciner un arbre à la main, avec un tire fort ou déraciner un arbre avec un palan
Le tire-fort est un treuil à mâchoires manuel portable à câble acier. Il est actionné par une ou deux barres télescopiques de levier.
On le place sur un point d’ancrage fixe et très solide pouvant tolérer la force de traction appliquée. Le tire-fort sert aux travaux de force manuels. C’est un équipement dangereux à manipuler : si le point d’ancrage cède ou qu’un élément se casse, le treuil viendra percuter son utilisateur, au risque de gravement le blesser !
Du fait de l’utilisation d’un câble, le tire fort risque de blesser le tronc de l’arbre. Il est donc à réserver au déracinage d’un arbre condamné ou à utiliser avec une poulie en hauteur pour ne tirer que la motte.
En quel cas une grue serait peut-être préférable.
Déraciner un arbre facilement avec une transplanteuse
Si l’arbre est trop grand, sachez que certains paysagistes sont équipés de transplanteuses capables d’effectuer le trou de plantation et de prélever l’arbre avec sa motte puis de le replanter en quelques minutes seulement !
Prix pour déraciner un arbre
Le prix du déracinement sera plus élevé que le prix du dessouchage (l’arbre est déjà abattu). Le tarif dépendra de la taille de l’arbre.
- Pour un arbre <5 mètres : en moyenne 300 €
- Pour un arbre de 5 à 10 mètres : en moyenne 600 €
- Pour un arbre de 10 à 15 mètres : 500 à 850 €
- Pour un arbre de 15 à 20 mètres : 800 à 1100 €
- Pour un arbre de 20 à 25 mètres : 900 à 1500 €
Comment replanter un arbre ?
Voici les 5 précautions principales à prendre pour transplanter un arbre :
- Déposez une couche de 10 cm de graviers dans le fond de la fosse avant d’installer l’arbre.
- Ajoutez un engrais de fond (riche en phosphore).
- Il peut s’avérer très difficile de redresser un grand arbre : n’hésitez pas à le tuteurer avec des supports en acier possiblement bétonnés pendant quelques années après son déracinement jusqu’à ce qu’il produise de profondes racines, suffisantes pour arrimer et relever un arbre déraciné au sol.
- Une fois la stabilité de l’arbre bien assurée, affinez l’éclaircissage de la couronne.
- Appliquez un cicatrisant naturel au besoin.
Important : Évitez à tout prix de blesser l'arbre
La partie la plus délicate de l'opération consiste à ne pas blesser l'arbre ou son écorce, ni casser de branches.
L'équilibre motte racinaire/partie aérienne est essentiel, pour ne pas exercer trop de pression sur le tronc.
Pour ne pas griffer le tronc, appliquez des protections en mousse entre l'arbre et les griffes de la grue, comme entre l'arbre et ses tuteurs.
Prix d'un replantage d'arbre par un jardinier
- Prix de la transplantation d’un arbre de taille réduite : 80 à 150 €
- Prix de la transplantation d’un arbre de taille et de diamètre moyen (80 cm - 110 cm) : 700 à 1000 €
- Prix du replantage d’un olivier de 100 cm : 700 à 500 €
- Prix du replantage d’un arbre d’une hauteur supérieure à 4 m : 2700 € en moyenne
Comment déplacer un arbre ?
L’idéal pour déplacer un arbre est de le déplacer avec sa motte de terre autour de ses racines (filet) et de le faire avec un engin qui permette de soutenir toute la masse, en le soulevant dans les airs et par sa motte racinaire. Un engin de levage est indispensable (mini grue…).
Quelle saison pour déplacer un arbre ?
Si vous devez impérativement déplacer votre arbre, faites-le lorsque les racines sont en “veille” et que la couronne est débarrassée de ses feuilles. L’hiver est idéal si vous n’êtes pas dans une région trop froide avec un sol gelé. Visez plutôt la fin de l’automne avant que les températures descendent trop, et lorsque le sol est humide et mou.
Quelle période pour déplacer un arbre fruitier ?
Pour tous les arbres, fruitiers ou non, attendez que les fruits soient tous tombés et que la production annuelle soit terminée, après la véraison (dépend de la zone géographique).
Exemple pour changer de place un figuier, attendez que les fruits et les feuilles soient tombés, mais prenez-vous suffisamment tôt pour prendre le devant sur les gelées
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