Si certains jardiniers amateurs n’hésitent pas à manier le sécateur, il peut parfois être intimidant de réduire un arbuste ou une plante à laquelle on tient. De là à s'armer d'une scie ou d'une tronçonneuse pour élaguer soi-même un arbre...
La meilleure précaution pour éviter de faire plus de mal que de bien est avant toute chose de se renseigner et de consulter les périodes, méthodes et techniques de taille appropriées.
Ce sont les informations que nous partageons avec vous dans ce guide complet de la taille et de l’élagage.
Pourquoi faut-il tailler les arbres ?
Pour les garder en bonne santé : lorsque vous taillez vos végétaux, vous les observez, vous essayez de les comprendre, vous en prenez soin et vous les protégez. Prenez soin de vos arbres et de vos plantes, ils vous le rendront au centuple !
Une taille régulière permet de maintenir votre arbre ou plant en bonne santé, et de repérer avant que le mal ne soit trop avancé les maladies ou parasites.
Pour améliorer leur floraison et leur fructification. La taille rend les plantes plus productives et offre des fruits ou fleurs de meilleure qualité.
Pour maîtriser leur forme et leur volume. Rien de plus triste qu’une cime de cyprès qui s’affaisse ou qu’un chêne centenaire qui finir par se fendre par le milieu !
Tailler permet de garder aux arbres leur silhouette, leur symétrie et à renforcer les branches fragiles.
L’élagage permet de ne pas vous retrouver avec un arbre qui penche et qui finirait par se déraciner.
Pour étendre leur longévité . Une taille raisonnée ou un élagage de rajeunissement peuvent redonner un coup de jeune et régénérer un arbre vieilli qui dépérit. Elle favorise la formation de nouvelles pousses et de rejets, et peut ainsi sauver un arbre menacé.
Pour réduire la prise au vent et le risque de chutes de branches.
Pour apporter de la lumière dans votre habitation ou celle du voisin.
Pour réduire l’ombrage au sol.
Pour assurer un bon enracinement lors de la plantation (taille jeunes arbres).
Pour dégager la voirie et ne pas gêner la circulation des véhicules ou piétons.
Pour le plaisir de tailler un buis ou un arbre d’ornement et de lui donner une forme.
Taille ou élagage : quelle différence ?
Taille et élagage ne veulent pas dire la même chose.
Pour commencer, même si on peut tailler ou élaguer un arbre ou arbuste, on ne fait que tailler une plante. Question de vocabulaire.
Là ou l’élagage aura tendance à supprimer, la taille jeune arbre ou arbre ancien va entretenir et conserver.
Un jardinier peut faire de la taille, alors que seul l'élagueur grimpeur est habilité à faire de l’élagage (qui se rapproche plus du bûcheronnage que du jardinage). Les équipements et le matériel sont généralement plus lourds, et les conséquences plus importantes.
Jadis, les arbres ne servaient qu’à produire du bois. On ne portait pas grand intérêt à leur aspect ornemental, et encore moins écologique.
La taille est donc apparue comme « discipline » assez récemment, pratiquée par les jardiniers amateurs et les producteurs. Le végétal est désormais devenu un plaisir et un loisir !
Quels arbres ou plantes faut-il tailler ?
Si, dans l’absolu, toutes les espèces végétales peuvent être taillées, toutes n’ont pas le besoin impérieux de l’être.
Quels sont les végétaux qui ne se taillent pas ?
À l’inverse, certains végétaux peuvent très mal réagir à la taille d’arbre :
- palmiers
- fougères
- cactées
- orchidées
De même les adventices ne se taillent pas, ni une grande partie des plantes potagères.
Les espèces invasives ne se taillent pas : elles s’éliminent par arrachage !
On ne taille pas non plus les plantes aquatiques.
Les bases de la taille pour débutants
Il sera évidemment plus facile de se lancer avec une taille d’entretien ou une taille douce : couper le bois mort, les fleurs fanées ou les branches cassées, mais également pour redonner une forme au plant.
Évitez de vous lancer avec une taille d’arbre fruitier : vous pourriez, si vous vous y prenez mal, compromettre toute votre récolte de l’année.
Comme geste de base de la taille, vous pouvez également tailler ce qu’on appelle un puits de lumière dans votre arbre. Cela consiste à créer un « couloir » d’aération et de lumière, en gardant les bourgeons dirigés vers l’extérieur.
Assurez-vous que votre coupe soit toujours :
- nette : utilisez un outil affûté
- propre : désinfectez votre outil
- en biais : il faut que l’eau de pluie s’écoule facilement et ne stagne pas en « plateau »
Si vous n’y connaissez pas grand-chose, vous pouvez sans hésiter « nettoyer » vos arbres et plantes en retirant les fleurs fanées et fruits momifiés.
De manière générale : ne touchez jamais au tronc ou aux rameaux principaux de vos plants, qui sont déjà au stade de bois.
Si vous repérez des signes de parasites, champignons ou maladies :
- Éliminez immédiatement la partie touchée si elle est encore très localisée et n’a pas gagné les parties centrales.
- Faites identifier la menace par des experts (forums, recherches sur le web, conseillers en jardinerie…) en vous aidant d’une photo, afin de savoir quel est le soin à adopter.
Ayez toujours à portée de main un cicatrisant naturel à base d’argile, pour appliquer sur l'écorce que vous auriez lésée par inadvertance.
Mieux vaut tailler moins que trop si vous n’êtes pas sûr de vous.
Les outils de base de la taille sont :
- pierre à aiguiser
- sécateur
- coupe-branche
- cisaille
- scie à élaguer ou égoïne
- taille-haie électrique
- une échelle ou un échafaudage stable
- du cicatrisant à arbre naturel (argile ou propolis)
- l'équipement de protection individuelle
Les 11 étapes de la taille d'un arbre
- Renseignez-vous sur ce qu’il est possible de faire pour l’arbre ou la plante à tailler. Quelle est la méthode de taille adaptée ? Est-ce le bon moment ? Quelles sont les précautions à prendre.
- Munissez-vous de bons outils.
- Désinfectez votre matériel : utilisez de l’alcool ou de l’eau de javel, afin de ne pas transmettre de maladies d’un spécimen à l’autre.
- Préparez la zone : dégagez au sol tout ce qui pourrait vous gêner, ou tout ce qui pourrait subir des dégâts en cas de chute de grosse branche.
- Si vous utilisez du matériel électrique avec fil, assurez-vous que celui-ci ne reste pas accroché quelque part. Organisez également un espace pour récupérer les déchets végétaux : soit une broyeuse, soit une remorque.
- Avant de commencer la coupe, évaluez l’aspect général de la plante : santé, présence de parasites ou de maladies, structure et forme, branches à risque, présence de câbles électriques, présence éventuelle de nid (la taille est interdite pendant la période de nidification et de ponte) ou d’insectes dangereux (nid de frelons…)
- Commencez par supprimer le bois mort, les parties abîmées ou malades, les fleurs fanées, les rameaux qui se croisent ou qui gênent…
- Veillez à avoir des gestes nets et précis, avec une coupe bien franche. Si la branche est trop dure pour un sécateur, utilisez une scie. La coupe doit toujours être faite en biais pour que l’eau ne stagne pas sur la blessure.
- Pour l’élagage en hauteur, mieux vaut confier le travail à un grimpeur-élagueur.
- Si vous blessez par inadvertance l’écorce ou une branche : appliquez du cicatrisant naturel.
- Enfin, ne laissez jamais de grosses branches ou tas de bois se décomposer sur place : le pourrissement pourrait entraîner la venue de parasites et champignons. Tronçonnez ou broyez et mettez vos restes dans le compost ou utilisez-les en paillis.
Les techniques de taille Efficaces
Les différentes techniques de taille sont adaptées :
- aux espèces végétales ou essences d’arbre
- aux besoins : récolte, mise en forme, entretien
- à l’âge et à la taille de l’arbre ou du plant
Voici les principales.
Taille douce ou Taille raisonnée
C’est la taille la plus utilisée par les jardiniers depuis plusieurs années.
Il s’agit essentiellement d’une taille d’entretien, qui se fait régulièrement, et qui vise à contrôler le développement de l’arbre ou de la plante
On intervient principalement sur le volume et on laisse toujours un nombre de bourgeons suffisant. Les coupes sont effectuées sur des branches de moins de 5 cm de diamètre, ce qui permet d’avoir une cicatrisation rapide.
Taille de formation
La taille de formation se pratique sur les arbustes et jeunes arbres qui viennent d’être plantés.
Le but est d’assurer l’enracinement et de bien installer la croissance du végétal, pour qu’il pousse sans occasionner aucune gêne. Pour la partie aérienne, cela consiste à parfois tuteurer, mais surtout supprimer les branches qui se gênent. On ne touche jamais aux branches charpentières. C’est une taille de guidage.
La taille de formation permet de donner une forme particulière si c’est l’effet souhaité (boule, espaliers, pointe, ombrage bas…). L’art topiaire est une taille de formation typique.
Taille de rajeunissement
Cette taille se pratique tous les 7 à 8 ans sur les arbustes qui y réagissent bien. On peut la faire sur 2 ans pour les espèces fragiles. Il s’agit de rabattre les tiges principales à 40 cm du sol et de supprimer toutes les autres.
On sélectionne les pousses et rameaux les plus sains et vigoureux pour susciter une nouvelle charpente. Un engrais de relance va aider le plant à repartir sur de bonnes bases.
Taille de fructification
La taille de fructification ou taille de scion fruitier permet d’obtenir plus de fruits et de meilleure qualité sur les arbres et arbustes fruitiers. Elle doit faire l’objet d’un suivi régulier chaque année sur les arbres fruitiers. Si la taille n’a pas été faite régulièrement il est plus difficile de réhabiliter l’arbre.La taille de fructification consiste à sélectionner et réduire les rejets et les bourgeons (il y a des bourgeons à fruits et des bourgeons à bois).On retire également les branches trop hautes et inaccessibles pour la cueillette, ainsi que les branches mal formées ou blessées. L’idée est de favoriser celles qui se dirigent vers l’extérieur : ce sont les branches qui porteront des fruits. Certains « gourmands » sont lestés pour être recourbés. Les différents types de taille des arbres fruitiers répondent aux exigences de quantité ou de qualité.
Taille de sélection
La taille de sélection consiste à éclaircir tout le plant ou de l’arbre, mais en conservant sa forme et son volume. On n’intervient que sur les branches d’un diamètre en dessous de 5 cm.
Taille sanitaire
Toutes les branches mortes, anormales ou blessées, voire malades, sont supprimées. La taille sanitaire doit rester exceptionnelle : l’équilibre de l’arbre et son développement sont perturbés et les risques liés aux blessures et à leur cicatrisation sont importants. Si l’arbre appartient à une essence rare, il est conseillé de faire des boutures pour le préserver.
Taille de sauvetage ou Taille de réhabilitation
À la suite d’un stress important (sécheresse, attaque de nuisibles, déracinement…), le houppier d’un arbre peut dépérir, en particulier en cime. Une descente de cime signifie que la sève ne parvient plus en hauteur. Retirer la cime asséchée, en veillant à respecter les règles de coupe et en gardant un tire-sève, permet de sauver et de réhabiliter l’arbre.
Taille de réduction ou Taille sévère
On parle de taille sévère ou drastique lorsqu’une partie importante est supprimée.
Cela permet notamment de réduire la prise au vent lorsque l’arbre est trop exposé ou présente des dangers pour les infrastructures avoisinantes. On peut alors élaguer des branches allant jusqu’à 15 cm de diamètre. La structure de l’arbre est préservée même si le volume de l’arbre est considérablement réduit.
Taille d’entretien
Un arbre qui est taillé régulièrement pour entretenir la forme qui lui a été volontairement donnée ne subira pas de traumatisme important et ne s’en portera que mieux. La taille d’entretien permet que l’arbre ou la plante ne grandisse pas hors de proportion.
Une taille d’entretien se fait tous les 2 à 5 ans.
Sur les plantes vivaces, la taille d’entretien consiste à faire un rabattage après la période de floraison.
Focus sur la taille des topiaires
L’art topiaire, ou taille des topiaires, est une taille de formation typique, à vocation purement artistique est esthétique.
Cela consiste à tailler les buis, ifs et chèvrefeuilles à petites feuilles, genévriers, ou encore petits sapins, cyprès ou thuyas, pour leur donner une forme décorative : boule, spirale, forme animale, géométrique, cube, cône, ou formes figuratives… On peut même la pratiquer en taille arbre tige (rosiers, bougainvilliers tressés, etc.)
Elle doit être entretenue régulièrement, pour que la forme reste nette.
Ce genre de taille ne vise pas en premier lieu la santé de la plante, mais la décoration du jardin. Toutefois elle ne doit pas être faite au détriment de son développent. On utilise généralement des tuteurs, des structures en bois ou en métal qui servent de gabarit, et un mini taille haie ou cisaille.
4 Techniques d’élagage reconnues
L’élagage concerne surtout les arbres. Il est réservé aux artisans élagueurs, et aux grimpeurs-élagueurs si on a affaire à un sujet particulièrement haut.
Ces professionnels sont qualifiés pour utiliser un équipement dangereux, et travailler au bout d’un harnais, sans endommager des arbres de 10, 20, 50 ans, ou plus que centenaires.
Voici les principales techniques d’élagage :
- Étêter ou écimer un arbre consiste à supprimer la partie haute (cime). On le fait principalement surtout sur les conifères, car sur les arbres feuillus cela bouleverse complètement leur silhouette. L’écimage ne doit jamais concerner plus de 1/3 de hauteur. Ce genre d’élagage est réservé aux sujets à problèmes (dépérissants, malades ou dangereux), car l’opération compromet sérieusement la survie du spécimen.
- Émonder un arbre consiste à en supprimer les branches pour mettre l’accent sur le tronc, qui sera utilisé en charpenterie. Cela concerne une culture du bois pour la menuiserie et non pour l’ornementation.
- Recéper : Le recépage est un élagage draconien, pratiqué pour la régénération d’un arbre condamné. On l’abat quasiment au ras du sol, de manière à encourager la pousse de rejets à partir de la base.
- Rabattre : On rabat principalement des plantes ou arbrisseaux, en supprimant l’extrémité des rameaux pour ramener la sève dans la partie principale des branches et protéger l’organe de survie pendant l’hiver.
Quelle est la période de taille ?
Le calendrier de taille sera également fonction de la zone géographique dans laquelle vous vous situez (climat) et des raisons pour lesquelles vous taillez.
La période de taille idéale dépendra de l’objectif de la taille : fructification, ornement, régénération, entretien…
De manière générale, on peut tailler toute l’année, à l’exception :
- des périodes de gel (taille et gel font très mauvais ménage ! La taille hivernale n’est supportée que dans les pays chauds)
- des périodes actives de fructification
- des périodes très humides
- des périodes de sécheresse et de canicule
Il faut préférablement tailler pendant le repos végétatif : entre la chute des feuilles et les premiers bourgeons (montée de sève).
Pour les essences de bois à production de sève importante (érable, noyer, bouleaux) : on ne taille pas entre décembre et avril.
On peut également faire une taille au moment de la plantation, à savoir idéalement au printemps ou à l’automne.
Tailler en hiver est possible, sous les climats doux, pour les arbres fruitiers à pépins (pommiers, poiriers…) alors que les arbres fruitiers à noyaux (cerisiers, pruniers…) ne doivent pas pas être taillés après août-septembre pour garantir la meilleure cicatrisation possible.
Quand tailler sa haie ?
Au printemps ou à l’automne, mais toujours en dehors de la période de nidification.
Quand et comment tailler un vieil arbre ?
Pour un vieil arbre, on pratiquera une taille de préservation ou de régénération. Si l’arbre est trop vieux, il faudra se décider pour un recépage, ou un bouturage progressif.
Comment créer un axe libre à un arbre, par une conduite, sans taille ?
Pour les arbres fruitiers, en particulier les pommiers et autres arbres à pépins, on va chercher à créer un axe libre à un arbre, par une conduite sans taille.
Cela consiste à arquer les rameaux porteurs de fruits et à diminuer l’influence de l’hormone émise par le bourgeon terminal, sur des arbres greffés.
Pour ce faire, attachez des poids aux extrémités des rameaux à courber, en liant le rameau au tronc avec un lien souple (en septembre). Au bout de 3 ans environ, le poids des fruits en bout de branche suffira à cambrer les rameaux naturellement.
Comment créer une forme libre de plein vent ?
En arboriculture, une forme libre de plein vent se retrouve surtout sur les arbres fruitiers de plein champ, peu exigeants en traitements.
Le processus est long : il faut environ 8 ans pour aboutir à une forme libre de plein vent, dont au moins 3 ans de tuteurs. Les tiges et demi-tiges sont greffées sur des plants issus de semis, afin d’obtenir plus vigoureux et plus résistant.
La forme libre de plein-vent a l’avantage de ne pas être exigeante en taille de fructification et de donner des arbres qui produisent pendant près de 80 ans.
Quand et comment tailler un jeune arbre ?
La taille d’un jeune arbre doit se focaliser sur l’enracinement et la mise en forme, dès la plantation.
La cicatrisation des arbres
Les arbres et les plantes sont des êtres vivants. Coupez n’importe comment, n’importe où et à n’importe quel moment et vous pourriez faire subir des dommages irréversibles à votre arbre.
C’est la raison pour laquelle ce n’est qu’à la condition que la taille soit bien pratiquée qu’elle sera bénéfique à votre plant.
Si la coupe est mal faite, la cicatrisation ne se fera pas bien, et la blessure deviendra une porte d’entrée aux maladies, aux champignons, à la moisissure et aux nuisibles.
Contrairement à l’expression du reste, un arbre ou une plante ne cicatrisent pas : ils compartimentent. C’est-à-dire qu’ils viennent recouvrir la partie blessée avec des cellules saines (mais la blessure, la partie endommagée, reste prisonnière des nouveaux tissus (bourrelets de cicatrisation).
Quoi que vous fassiez, assurez-vous que vos outils soient bien affûtés et désinfectés, ayez des gestes sûrs et nets, et coupez toujours en biais, au plus près des zones naturelles de régénération (bourgeons dormants).
Le saviez-vous ?
Le docteur Alex Shigo a développé la science de la pathologie de l’arbre et les aspects scientifiques aujourd’hui appliqués dans le métier d’élagueur, pour les soins à apporter aux arbres d’agrément.
Avant lui, on pratiquait encore l’élagage avec des gestes plus nuisibles que bénéfiques : les griffes de grimpe blessantes pour l’écorce, la taille sévère arbre, le goudron de Norvège… Il a élaboré les principes de l’arboriculture moderne.
Pourquoi faire appel à un professionnel pour votre taille ?
Un élagage en hauteur ne devrait être réalisé que par un élagueur-grimpeur, formé et équipé pour ce genre d’intervention, tant sur le plan de la sécurité que sur celui de l’arboriculture et de la connaissance des arbres.
Tous les jardiniers ne sont pas arboriculteurs : interrogez les professionnels avant de leur confier une telle tâche.
Si la taille des plantes et des jeunes arbustes est moins risquée, la taille des arbres adultes a tout à gagner à être laissée entre les mains d’un professionnel, qui connaîtra les saisons adaptées, qui aura le savoir-faire et les outils pour procéder.
Voyez cela comme un investissement : une taille ou un élagage mal géré et vous pourrez perdre un arbre de plusieurs décennies, que vous n’aurez plus d’autre choix que de recéper ou d’abattre et déraciner.
La perte affective esthétique et matérielle est largement supérieure au tarif d’un élagueur professionnel !
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